histoire et patrimoine

De la préhistoire à l’époque moderne, revivez l’Histoire de Plabennec à travers les âges et son patrimoine

Commémoration du centenaire de l’armistice de 1918 à Plabennec

HISTOIRE

De la préhistoire à l’époque Moderne

La commune a été habitée dès la plus haute antiquité comme en témoignent les tumuli (tertres funéraires) de Ravéan et de Lesquelen, ou encore le menhir de Prat Ledan.

Les Gaulois n’ont laissé que très peu de traces de leur présence à Plabennec sinon deux stèles de l’âge du fer, dites gauloises ou phalliques, ainsi que deux caches souterraines, appartenant probablement à un camp, accolé au site de Lesquelen.

En revanche, de nombreux vestiges romains attestent de l’installation des armées romaines dans la commune pendant plusieurs siècles : trace d’un camp romain à Cosmoguerou, borne de la route qui menait de Kerilien (Plounéventer) à la Pointe Saint-Mathieu trouvée à Keruzaouen….

Du moyen âge à l’époque contemporaine

 

L’arrivée des Bretons en Armorique et la création de la paroisse de St Abennec

Après la chute de l’Empire romain, les Bretons celtes qui vivaient dans ce qui correspond aujourd’hui à la Grande Bretagne furent contraints de fuir leurs terres envahies par les Saxons. Guidés par leurs chefs religieux et civils, ils émigrent en Armorique de manière pacifique. C’est dans ce contexte que vers le VIème siècle, un saint breton obscur nommé Abennec ou Abennoc, fonde le premier village de la paroisse de Saint Abennec qui deviendra, quelques siècles plus tard, Plabennec.

Saint Thénénan

Bien que saint Abennec soit reconnu comme le fondateur de Plabennec, les habitants honorent comme saint patron Saint Thénénan. Ce dernier venu du Pays de Galles, aurait établi un ermitage au VIIè siècle à la Forest-Landerneau, puis se serait installé sur le site de Lesquelen.

Il semble que, très rapidement après l’installation de l’ermitage, un village protégé par une palissade de bois est bâtie sur ce même site. Si, au début, les villageois de Lesquelen étaient « dirigés » par un chef de clan, au fil des siècles, un seigneur les a pris sous sa protection contre les envahisseurs normands et tous les autres pillards. Il eut alors construire une motte féodale vers le Xème siècle (comprenant la demeure seigneuriale, un donjon, les habitations du village, un claviare et une chapelle, le tout enserré d’une palissade en bois et de douves). Dès le début du XIVème siècle, la famille du seigneur de Lesquelen s’allie avec la famille de Kermavan (ou Carman) dont une partie du blason a inspiré la réalisation du blason de la commune en 1973.

Au XVème siècle, le seigneur de Lesquelen quitte son château et fait construire le manoir de la Salle dont il ne reste plus que quelques traces aujourd’hui. Au début du XVIIIème siècle, le village de Lesquelen est abandonné et servi petit à petit de carrière pour les fermes voisines.

Si Lesquelen a éré christianisé au Moyen Age, ce fut également le cas de nombreux autres sites à Plabennec. Le clergé a fait alors construire un certain nombre de croix chrétiennes dans plusieurs quartiers de la paroisse, des calvaires et des chapelles. De nos jours, seules les chapelles de Lanorven et de Locmaria sont encore visibles.

Au Moyen Age et à l’époque moderne, le développement de Plabennec sur le plan religieux peut se faire parallèlement et grâce à la croissance démographique. Les multiples seigneuries à l’origine des chapelles, croix et calvaires, le sont aussi pour la construction des manoirs et des moulins (Manoirs du Rest, de Kerbrat…). Autour de ces derniers, toute une petite communauté s’installe et vit pratiquement en autarcie. Les seigneurs disposent de métayers qui travaillent leurs terres. Généralement, les manoirs possédaient leurs propres moulins comme à Lanoster, au Mendy, Kerhals ou Pentreff…

Sous l’Ancien Régime, les manoirs sont nombreux à Plabennec mais après la Révolution et au XIXème siècle, la plupart d’entre eux sont remaniés ou tout simplement abandonnés avant de tomber en ruines. Plusieurs moulins subissent le même sort mais les Plabennecois en construisirent de nouveaux, parmi lesquels certains ont fonctionné jusqu’à la moitié du XXème siècle.

La révolution et le XIXème siècle

A la veille de la Révolution, Plabennec était une grande paroisse d’environ 3 500 habitants. Elle constituait un évêché à part entière. A l’époque, il y avait deux bourgs : Plabennec et Loc-Maria. Celui de Plabennec n’avait rien à voir avec celui que l’on connaît aujourd’hui : on y trouvait seulement quelques auberges, des ateliers d’artisanat ainsi que des maisons au toit de chaume.

Le seul bâtiment remarquable était l’église Saint Thénénan dont le début de la construction date de 1720. La principale activité des Plabennecois était l’agriculture. Le niveau de vie était dans l’ensemble moyen.

L’époque révolutionnaire

Avec la Révolution, la paroisse de Plabennec obtient le statut de commune le 28 décembre 1789 et celui de chef-lieu de canton en 1790.
Jean Le Normant, aidé par un conseil municipal composé de huit officiers et de quinze notables, devint le premier maire de la commune.
Pour les paysans, la grande victoire de la Révolution consiste en la redistribution des « communs » à leurs profits.
Une partie des nobles, propriétaires de manoirs, préfèrèrent quitter la commune.
Quelques insurrections ont lieu en 1791 et surtout en mars 1793.
Cette révolte est anéntie par près de 2 000 soldats et entraîne la mort ou l’emprisonnement de plusieurs Plabennecois.

Au XIXème siècle, seul le départ de quelques hommes sur les fronts des guerres napoléoniennes viendra perturber l’équilibre des Plabennecois, reposant principalement sur la culture de la terre et le respect des valeurs religieuses.

Le XXème siècle

Première guerre mondiale

Pendant le conflit de 1914/1918, 739 Plabennecois sont mobilisés. Parmi eux, 150 sont tués, 81 blessés et 58 faits prisonniers de guerre. Parmi les survivants revenus dans la commune après le conflit, nombre d’entre eux meurent prématurément. Ces disparitions précoces ont eu de nombreuses répercussions sur le quotidien des Plabennecois et notamment sur la démographie en 1911, la population totale était de 3 887 habitants alors que, en 1921, elle n’était plus que de 3 823. Il faudra attendre près de 20 ans pour que le nombre d’habitants redevienne égal à celui de 1911.

La seconde guerre mondiale

Lors de la seconde guerre mondiale, ce sont 300 hommes de la commune qui s’en vont au front. 175 d’entre eux connaissent la captivité. En 1940, plusieurs jeunes Plabennecois, dont Marcel Bouguen, rejoignent la France libre et la résistance. Plabennec est libérée le 7 août 1944.

Modernisation et développement de la commune

Commune rurale, Plabennec comptait dans la première moitié du XXème siècle jusqu’à 400 fermes dont la majorité ne dépassait pas les 10 hectares. Après la Seconde Guerre mondiale, le monde agricole connait de grands bouleversements au niveau économique et social. L’arrivée du tracteur et la mécanisation des travaux agricoles transforment la commune. L’activité agricole nécessitant moins de main d’œuvre, de nombreux ruraux quittent la campagne pour venir s’installer en ville.

En 1904 une ligne de chemin de fer reliant Lesneven ou Lannilis à Brest en passant par Plabennec est inaugurée. La commune compte alors trois gares : la grande gare à l’entrée de l’agglomération, la petite gare de Ravean et celle de Locmaria. Cependant, face à la concurrence des cars dans les années 1930, le conseil général décide la fermeture de la ligne.

La modernisation de la commune passe également par la construction d’un grand réseau d’eau potable en 1938, l’électrification en 1948 et, dans les années 1970, la création d’un réseau d’assainissement collectif. A partir des années 1960, des équipements et bâtiments communaux sont édifiés pour répondre aux besoins de plus en plus divers des habitants : établissements scolaires, équipements de loisirs, culturels et sportifs…

En effet, à partir des années 1960, la généralisation de l’automobile et la proximité de l’agglomération brestoise entraînent un développement de la commune, sous forme de lotissements autour du bourg notamment. Depuis, la population de la commune croît de manière continue.

PATRIMOINE

La commune de Plabennec présente un patrimoine culturel intéressant et varié ainsi qu’un bâti rural ancien de qualité:

– Chapelle de Lanorven
– Vestiges de la chapelle Notre Dame Lesquelen
– Motte féodale de Lesquelen
– Chapelle de Loc Maria lann
– Calvaire de Loc Maria Lann (1527)
– Autel de la Chapelle de Loc Maria Lann
– Pierre tombale de la chapelle de Loc Maria Lann
– Tumulus à Ravéan
– Menhir à Prat Lédan
– Eglise de Saint Thénénan (1720)
– Porche de l’église Saint Thénénan (1674)
– Cloche de l’église Saint Thénénan (1821)
– Sainte Catherine et Saint Nicolas – Eglise de Saint Thénénan (1636)
– Retable du Rosaire (église Saint Thénénan 1682)
– Croix de procession (église Saint Thénénan XIXème siècle)
– Ferme de Ty Coz (milieu du XVI ème siècle)
– Manoir du Rest (Loc Maria Lann, vers le XIIIème siècle)
– Maison Léon (rue des 3 Frères Le jeune, vers le XIIIème siècle)
– Métairie (XVème XIIIème siècle à Lanoster)
– Croix (XVème XIIème siècle Saint Roch)
– Ancienne gare (1894)
– Château (Le Leuhan, 1882-1884)
– Moulin de Saint Cloué (1838)

Vestiges de la chapelle Notre Dame Lesquelen
Ces vestiges sont ceux des trois chapelles qui se sont successivement élevées au même endroit. La chapelle du XVIIème siècle, construite en pierre de taille et de style gothique est tombée en ruines au XIXème siècle.

Le clocher s’ est écroulé le 6 février 1884. La vierge de Lesquelen recevait l’hommage de fidèles lors du pardon paroissial de Saint Ténénan, le 15 août et à la fin septembre.

Motte féodale de Lesquelen
Créée au Xème siècle, cette motte fut surmontée au XIème siècle d’un donjon de bois. Celui-ci fut remplacé dès le XIIème siècle par une tour en fer. Une salle souterraine faisait usage de cave et de cabinet d’aisances. Vers le XIVème siècle, le seigneur préfèra l’enceinte de la basse cour à son donjon. La légende attribue la construction de la motte à Saint Ténénan, mort dans la 1ère moitié du XIIème siècle.

Chapelle de Loc Maria lann
La chapelle est tréviale jusqu’en 1696. Elle tombe en ruines à la Révolution, puis elle est raccourcie et réhaussée en 1841.

Autel de la Chapelle de Loc Maria Lann

Le dessus de l’autel est constitué d’une seule pierre de 3,1 m et date de 1512. Cet autel porte le nom de son donnateur Yves An-Du, celui-ci était sans doute prêtre puisqu’un calice est scuplté à côté de son nom.

Calvaire de Loc Maria Lann (1527)

Ce calvaire compte dix personnages représentés autour du Christ. Il est surmonté des macles des Rohan et porte, au pied de la vierge, le blason des Tarman-Lesquelen.

Pierre tombale de la chapelle de Loc Maria Lann

Parmi les 5 pierres tombales qui se trouvent dans la chapelle, sur celle qui semble la plus ancienne, aucune inscription de nom y figure. On peut voir uniquement une croix gravée dans un cercle.

Chapelle de Lanorven

Dédiée à Sainte Anne, sur la route de Guipavas. Cet édifice de plan rectangulaire datant du XV ème siècle a été restauré en 1891. On y trouve un chevet plat et aveugle, un clocheton à dôme et une porte Renaissance.

Tumulus à Ravéan

Au XIXème siècle, les fouilles mettent au jour sous l’amoncellement de pierre et de terre une chambre funéraire, recouverte d’une pierre de 2,70 m sur 3,80 m. Un vase à deux anses et un poignard y ont été retrouvés.

Menhir à Prad Lédan

Le menhir de Prat Lédan est répertorié au XIXème siècle comme menhir à demi renversé sur un talus puis brisé par la foudre. La cavité dans la partie supérieure est sans doute la trace d’une tentative de christianisation.

Eglise de Saint Thénénan (1720)

Construite en remplacement de l’église précédente, elle doit son nom à Saint Thénénan.

Seigneur de la cour de Londres, Thénénan demande au seigneur de l’enlaidir en recouvrant son corps d’une lèpre repoussante. Après quelques années d’épreuves, Saint Carantec le guérit et l’envoie en Armorique où le Saint fond l’église de Plabennec et celle de la Forest. Il défend le pays contre les invasions des Danois, puis est appelé au siège de Saint Pol de Léon. Il meurt en 635. L’église ne garde que de l’époque sa tour et son porche.

Porche de l’église Saint Thénénan (1674)

Vestige de l’ancienne église, le porche porte l’inscription : ” noble et vénérable messire De Kergariou sieur recteur G. Le Granec fabrique 1674 “

Cloche de l’église Saint Thénénan (1821)

De nombreux vols sont commis dans l’église entraînant le conseil de fabrique à prendre des mesures en installant cette cloche au dessus de la Sacristie. Elle est sonnée pour signaler les tentatives de vol.

Sainte Catherine et Saint Nicolas – Eglise de Saint Thénénan (1636)

La statue qui représente Sainte Catherine, patronne des philosophes et des étudiants, faisait partie du mobilier de l’ancienne église paroissiale remaniée au début du XIIIème siècle. Elle a été retrouvée sous le retable. La statue de Saint Nicolas a été offerte par un ecclésiastique dont elle porte l’écu et le calice. Elle proviendrait de l’ancienne église.

Retable du Rosaire (église Saint Thénénan 1682)

Le retable du Rosaire représente une vierge à l’enfant, entourée de médaillons figurant le mystère du rosaire. Le panneau central serait l’oeuvre du peintre landernéen Maurice Le Roux.

La croix de procession (église Saint Thénénan XIXème siècle)

La paroisse de Plabennec utilise cette croix lors des processions ou des pardons.

Ferme de Ty Coz (milieu du XVI ème siècle)

Tyes Mein

Cette ferme de dimension modeste est considérée comme la plus ancienne du secteur.

Manoir du Rest (Loc Maria Lann, vers le XIIIème siècle)

Le dramaturge Tanguy Malmanche vit dans ce manoir la moitié du temps à partir de l’âge de douze ans. Il y compose des pièces de théâtre. Le manoir donne lieu à une légende. Une dame, que son mari aurait décapité, reviendrait tous les soirs à minuit, portant sa tête sur un plateau d’argent.

Maison Léon (rue des 3 Frères Le jeune, vers le XIIIème siècle)

Cette maison est la plus ancienne du bourg de Plabennec. Avant la seconde guerre mondiale elle sert d’atelier à un artisan cordonnier-bourrelier.

Manoir de Kerbrat (XIIIéme siècle Ty Glas)

Ce manoir aurait été construit par les familles Perrier et Duplessis dont il reste la trace dans un manuscrit de la chapelle de Loc Maria Lann. Une petite fenêtre était utilisée pour donner l’aumône aux mendiants.

Métairie (XVème XIIIème siècle à Lanoster)

Ce bâtiment agricole dépendait d’un manoir désormait détruit. Du manoir, il subsiste les pierres du puits et trois bases de colonnes de style renaissance. Une chapelle Saint Christophe se trouvant également dans le domaine a disparue lors du remembrement. Le blason des propiétaires est encore visible dans l’une des fermes voisines.

Croix (XVème XIIème siècle, Saint Roch)

La chapelle Saint Roch qui se trouvait à proximité de ce calvaire lui a donné ce nom. Le pèlerin de la troménie de Saint Ténénan doit y faire une halte, la veille du 3ème dimanche de juillet.

Ancienne gare (1894)

Le petit train départemental qui allait de Brest à Lannilis s’arrêtait à cette gare pour faire le plein en eau et en charbon. La ligne Brest-Lesneven, qui faisait aussi étape à cette gare, cesse de fonctionner vers 1838, mais a repris du service pendant l’occupation, afin de transporter le béton nécessaire aux Allemands pour construire le mur de l’Atlantique. Elle disparaît en 1947.

Château (Le Leuhan, 1882-1884)

La construction de ce manoir est due à deux familles nobles, les Burnett Stears et les Trobriand.

Les premiers, d’origine anglaise, s’installent à Brest. Les seconds sont une famille noble bretonne.

En 1869, John Burnett Stears épouse Béatrice De Trobriand. Le couple s’installe au Leuhan. Il crée alors le domaine et le château de 1882 à 1884.

Moulin de Saint Cloué (1838)

Construit en 1838, le moulin est exploité par plusieurs familles au cours du XIXème siècle. Dans la première moitié du XXème siècle, il est transformé en minoterie, puis traite la farine destinée à l’alimentation des animaux.

Histoire du Blason

L’origine du blason se trouve sur le calvaire de Lesquelen, berceau de Ploubennec, devenu par la suite Plabennec.

Écartelé aux cases 1 et 4 de couleur Azur (bleu) à la tour sommée de trois tourillons d’Argent, le tout porté sur une demi-roue, de même aux cases 2 et 3 de couleurs d’Or, un lion Azur. Un chef de cinq hermines, noires sur fond blanc. Au-dessus du chef, la couronne Or, support de sinople (vert) feuilles d’acanthe romane formant l’encadrement de l’écu. Au-dessous, la devise War Araog Atao (en français: « En avant toujours »). C’est le mercredi 11 avril 1973, sous l’impulsion de Monsieur Jean-Louis Goasduff, maire de l’époque, et de son conseil municipal que fut apposé, à la salle des mariages, le grand blason. Œuvre créée d’après l’histoire du pays, par les soins du sculpteur-statuaire Yann Nicolas.
Ce blason, qui est désormais celui de Plabennec, est l’illustration d’un fait d’armes qui se passa au cours de la vie de Saint Thénénan ou Tinodorus vers l’an 630. Les Danois qui avaient débarqué dans le Léon, mettaient le pays à feu et à sang. L’alarme fut donnée à Ploubennec. Les barbares détruisirent l’église dont on voit encore une partie des ruines. Saint Thénénan et certains habitants gardaient les trésors du pays dans la tour de la « motte féo­dale » quand les barbares les attaquèrent. N’ayant pas eu le temps de fermer la porte, le saint boucha d’une demi-roue de charrette qu’il trouva près de lui. Ils allaient succomber lorsqu’ils furent sauvés par une armée alertée et apparut au sommet de la tour un beau cavalier armé de blanc et monté sur un coursier blanc également. Les Danois battirent aussitôt en retraite pour embarquer vers !’Élorn. Pour glorifier ce fait d’arme, le seigneur de Kermorvan mit en son blason le lion du Léon, la tour et la demi-roue de charrette.

L’historique du blason de Plabennec, extrait de la revue « souvenir » du 64ème Congrès Départemental de L’Union Nationale des Combattants.

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